TAILLE DES AILES

Si toutes les plumes des ailes étaient taillées, le risque d’accident grave conséquemment à des chutes serait trop grand.

Habituellement, une taille de plumes bien faite permet à l’oiseau de planer d’un point élevé à un autre situé plus bas, mais non l’inverse.

Il est possible que l’oiseau parvienne quand même à voler suffisamment pour atteindre le sommet d’un arbre ou la toiture d’une maison.

Chaque année des dizaines d’oiseaux sont perdus de cette façon. S’ils ne sont pas retrouvés par hasard par des voisins, la plupart de ces « fugueurs malgré eux », ne survivent pas à l'hiver.

Lorsque le temps le permet, si vous désirez sortir votre oiseau à l'extérieur, gardez-le toujours sous surveillance.

Pour une première coupe, il est fortement conseillé de demander à un éleveur ou à un vétérinaire aviaire de le faire et de vous montrer comment procéder à la taille d'ailes sans risquer de blesser votre calopsitte.

Il faut toujours commencer par la coupe très légère et ne jamais faire une taille sévère.
Avec le temps, réajustez en coupant de plus en plus ses plumes (car il se muscle) de façon à ce que votre oiseau puisse continuer à faire de petits vols mais qu'il soit incapable de s'envoler haut et très rapidement.
Malgré une coupe des plumes, il faut faire en sorte que l'oiseau ne puisse s'échapper ou voler là où il y a du danger.

Il y a des éleveurs qui laissent les deux plus grandes plumes intactes mais les calopsittes arrivent quand même à voler... Personnellement, je laisse la première rémige intacte mais je coupe un tiers de la seconde.

Ceci reste un choix personnel pour la sécurité des petites boules de plumes : évasion, écrasement contre une fenêtre ou un mur, etc...

Les oiseaux doivent apprendre à voler AVANT que leurs ailes soient complètement coupées.